✅Ce graphique montre l’évolution de la population française de 2019 à 2024, exprimée en millions d’habitants. Sur cette période, la population continue d’augmenter de manière régulière, passant de 67,2 millions en 2019 à environ 68,4 millions en 2024.

Que peut-on en déduire ?

👉Ce graphique met en évidence une croissance lente mais continue de la population. Cette augmentation est due à plusieurs facteurs, notamment le solde naturel (la différence entre les naissances et les décès) et le solde migratoire (la différence entre les entrées et sorties du territoire). Cependant, il est important de noter que cette croissance est modeste et tend même à ralentir par rapport aux décennies précédentes.

Contexte et tendances de long terme :

👉 Depuis les années 1980, la population française a connu une croissance régulière, mais le rythme ralentit progressivement. Plusieurs raisons expliquent cette tendance, dont le vieillissement de la population, qui entraîne une hausse des décès, et une baisse de la natalité. En parallèle, les flux migratoires contribuent toujours à cette augmentation, mais pas suffisamment pour compenser le faible taux de natalité.

Implications pour l’avenir :

👉 Cette évolution a des conséquences importantes pour l’économie et les politiques publiques. Une croissance lente de la population implique un nombre réduit d’actifs futurs (personnes en âge de travailler) pour soutenir les systèmes de retraite et de santé, surtout face à une population vieillissante. Cela pourrait aussi influencer les politiques en matière de natalité, d’immigration et de soutien aux familles.

En somme, ce graphique souligne une dynamique de croissance démographique qui reste positive mais montre des signes de ralentissement. Ces chiffres nous rappellent l’importance des politiques publiques adaptées aux défis démographiques actuels pour assurer un avenir économique et social équilibré.

✅Ce graphique présente l’évolution des naissances, des décès et du solde naturel en France depuis 1957.

• Nombre de naissances (courbe bleue) : Après un pic dans les années 1960 (le « baby-boom »), le nombre de naissances a diminué, puis s’est stabilisé autour de 700 000 à 800 000 par an. Cependant, depuis les années 2010, on observe une baisse marquée, signe d’un recul de la natalité en France.
• Nombre de décès (courbe rouge) : Le nombre de décès suit une tendance à la hausse sur la période, atteignant environ 650 000 décès par an récemment. Cette augmentation s’explique principalement par le vieillissement de la population, car une plus grande proportion de personnes âgées entraîne mécaniquement plus de décès.
• Solde naturel (courbe orange) : Le solde naturel correspond à la différence entre les naissances et les décès. Il est positif lorsque les naissances sont supérieures aux décès, ce qui signifie que la population augmente naturellement. Dans les années 1960-70, ce solde était élevé, contribuant fortement à la croissance démographique. Mais depuis les années 2010, le solde naturel baisse de manière inquiétante, et se rapproche de zéro. Cela signifie que les décès compensent de plus en plus les naissances, limitant la croissance de la population par accroissement naturel.

Ce graphique illustre un vieillissement démographique : moins de naissances et plus de décès. Cette tendance a des implications majeures pour l’avenir, comme la pression accrue sur les systèmes de retraite et de santé, et un besoin d’adaptation des politiques publiques pour répondre à ces nouveaux défis.

✅Ce graphique montre l’évolution de l’espérance de vie en France entre 2013 et 2023, avec une distinction entre les femmes (courbe bleue) et les hommes (courbe rouge).

Espérance de vie des femmes : L’espérance de vie des femmes reste plus élevée que celle des hommes sur toute la période, autour de 85 à 86 ans. On observe des fluctuations légères, mais la tendance générale est stable, avec une espérance de vie qui se maintient malgré les impacts de crises sanitaires comme la pandémie de COVID-19.

Espérance de vie des hommes : L’espérance de vie des hommes est plus basse, autour de 79 à 80 ans. Elle connaît également des variations, mais la tendance est légèrement croissante. On note qu’en 2023, l’espérance de vie des hommes atteint un pic, se rapprochant de 80 ans.

Écart entre hommes et femmes : L’écart d’espérance de vie entre les hommes et les femmes se maintient à environ 5-6 ans. Cette différence s’explique par plusieurs facteurs, notamment des différences dans les comportements de santé, les habitudes de travail, et les risques associés à certaines pratiques ou métiers plus souvent exercés par les hommes.

👉 Ce graphique illustre la longévité accrue de la population française, bien que les femmes continuent de vivre en moyenne plus longtemps que les hommes. Cette tendance a des implications importantes, notamment pour le système de santé et les retraites, car une espérance de vie plus longue nécessite des ressources accrues pour répondre aux besoins des personnes âgées.

✅Ce graphique montre la répartition de la population française par tranche d’âge entre 2003 et 2024, mettant en évidence les évolutions des groupes d’âge suivants : moins de 20 ans (bleu), de 20 à 64 ans (rouge), 65 ans et plus (orange) et 75 ans et plus (vert).

• Population de moins de 20 ans (bleu) : La proportion des jeunes de moins de 20 ans est en légère diminution depuis 2003, stabilisée autour de 20%. Cela indique un ralentissement du renouvellement générationnel, en partie dû à la baisse du taux de natalité.
• Population de 20 à 64 ans (rouge) : Ce groupe, qui représente la population en âge de travailler, montre également une légère baisse, passant de près de 60% en 2003 à un peu moins de 55% en 2024. Cette diminution reflète le vieillissement de la population et la réduction progressive de la proportion de la population active.
• Population de 65 ans et plus (orange) : On observe une augmentation constante de cette tranche d’âge, passant de moins de 20% en 2003 à environ 23% en 2024. Cette hausse est un signe du vieillissement démographique, en lien avec l’augmentation de l’espérance de vie et l’arrivée des générations du baby-boom à l’âge de la retraite.
• Population de 75 ans et plus (vert) : La proportion des 75 ans et plus suit également une tendance à la hausse, mais reste inférieure à 10% de la population. Cette augmentation témoigne d’une population de plus en plus âgée, avec des besoins spécifiques en matière de santé, d’aide sociale, et de logement adapté.

👉 Le graphique met en évidence le vieillissement de la population française, avec une augmentation de la part des 65 ans et plus et des 75 ans et plus, tandis que les tranches d’âge plus jeunes sont en légère diminution. Cette évolution pose des défis pour les politiques publiques, notamment pour le financement des retraites, le marché du travail et les infrastructures de soins pour les personnes âgées.

✅Ce graphique présente une comparaison de l’âge moyen à la maternité dans différents pays européens en 2021. On y observe des disparités notables qui reflètent les tendances sociétales et économiques propres à chaque pays.

• Pays avec un âge moyen élevé à la maternité : L’Irlande, l’Espagne, le Luxembourg et l’Italie enregistrent un âge moyen à la maternité parmi les plus élevés, autour de 32 ans. Ces pays, marqués par des défis économiques et un marché de l’emploi parfois précaire, connaissent des tendances où les femmes choisissent souvent de retarder la maternité en faveur d’une stabilisation professionnelle ou d’une poursuite d’études supérieures.
• Pays avec un âge moyen intermédiaire : La France, la Belgique et l’Estonie se situent dans la moyenne européenne, avec un âge autour de 30 ans. Ces pays bénéficient souvent de politiques de soutien à la famille et d’un accès relativement favorable aux services de garde d’enfants, ce qui peut encourager un équilibre entre vie familiale et vie professionnelle.
• Pays avec un âge moyen plus bas : En bas de l’échelle, la Roumanie et la Bulgarie montrent un âge moyen à la maternité plus bas, autour de 27 ans. Cela peut s’expliquer par des structures familiales plus traditionnelles, un accès plus restreint à l’enseignement supérieur pour les femmes dans certaines régions, ou des conditions socio-économiques qui influencent les choix de maternité plus jeunes.

Globalement, les pays d’Europe occidentale affichent une tendance vers une maternité plus tardive, influencée par un désir d’accomplissement professionnel, la hausse du coût de la vie, et un accès plus étendu à la contraception et à l’éducation. À l’inverse, dans les pays d’Europe de l’Est où l’âge moyen est plus bas, les choix de maternité sont souvent dictés par des contextes culturels et économiques différents.

👉 Ces disparités dans l’âge moyen à la maternité peuvent avoir des implications importantes pour les politiques publiques, notamment en matière de natalité, de soutien aux familles, et de planification des services de santé.